top of page

AU COEUR DE NUESTRAS HUELLAS : DECOUVERTE DES "BANCOS COMUNALES" - Deep inside Nuestras Hu

Cette semaine a été placée sous le signe de la découverte du cœur de l’activité de Nuestras Huellas: les « bancos comunales » (banques communautaires). Notre travail au début de la semaine a consisté à réfléchir à un premier cadrage de la mesure d’impact et à identifier les parties prenantes de l’action de l’association. Nous avons eu un nouvel entretien avec Agustina afin de lui poser toutes les questions que nous avions pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de l’étude que nous réalisons.


Mercredi et jeudi nous avons eu la chance de nous rendre à deux réunions des banques communautaires. La première a eu lieu à Grand Bourg au sein de la banque « Somos tan distintos e iguales » gérée par Mercedes. Nous avons été accueillies à bras ouverts par la doyenne de la banque. Les « socios » (sociétaires) arrivèrent peu à peu et la réunion se déroula sous nos yeux ébahis. Il s’agit d’une banque expérimentée (plus d’un an d’existence) et les membres de la banque tiennent toutes un rôle bien précis : l’une note tout ce qui se passe, l’autre tient les comptes de l’épargne interne, une autre encore s’occupe du remboursement des prêts auprès de Nuestras Huellas… Mercedes nous prodigua de nombreuses informations sur le fonctionnement de la banque et sur ce qu’il se passait autour de la table et les « socios » autour de nous répondirent à nos nombreuses questions. Il s’agit d’une véritable banque pour la communauté car les femmes se prêtent entre elles mais prêtent aussi de l’argent à leurs connaissances qui n’ont pas non plus accès au système bancaire traditionnel. Nous sommes ressorties de la réunion impressionnées par ces femmes qui gèrent à la fois leur propre commerce, la situation économique et familiale de leur foyer, tout en étant pleinement impliquée dans le réseau solidaire de la banque.


Le lendemain, nous nous sommes levées aux aurores car la deuxième banque que nous avons visitée accompagnées par Paula se situait à plus de 2h de trajet de chez nous, et le rendez-vous était fixé à 9h. Le réveil à 6h a un peu piqué mais il a vite été oublié face à la gentillesse de Paula, aujourd’hui coordinatrice de 17 « bancos comunales » mais elle-même ancienne « socia » d’une banque communautaire gérée par Nuestras Huellas. La banque « Mujeres Luminosas » dans laquelle nous nous sommes rendues était effectivement constituées de femmes rayonnantes et adorables. C’est une banque plus récente, les membres commencent à peine à accorder des prêts avec leur épargne et la coordinatrice les guide davantage. Nous avons eu la chance d’assister à leur première demande de crédit d’une personne extérieure aux « socias ». Cette réunion s’est révélée très complémentaire de la veille, toute aussi intéressante, et surtout avec un accueil aussi chaleureux, ce qui est d’autant plus touchant que nous sommes des étrangères et que nous arrivons au milieu de ces femmes qui se connaissent très bien et qui traitent de sujets liés à leurs situations financières et personnelles.


Ces deux visites de banques nous ont véritablement enchantées, et nous sommes plus motivées que jamais pour aider au mieux Nuestras Huellas à mesurer son impact sur la situation socio-économique des « socias » et de leurs familles.




****************************************************** ENGLISH VERSION *******************************************************


This week was focused on the discovery of the heart of Nuestras Huellas activity: the “bancos comunales” (community banks). At the beginning of the week, our work consisted in formalizing a first frame of the Social Impact Assessment and identifying the relevant stakeholders in the organization’s action. We had a second interview with Agustina and asked her all the questions we had to better understand all the aspects of the study we’re conducting.


On Wednesday and Friday, we had the opportunity to join two community banks’meetings. The first took place in Grand Bourg within the bank “Somos tan distintos e iguales” managed by Mercedes, the coordinator from Nuestras Huellas. We’ve been greeted with open arms by the elder of the bank. The “socios” (shareholders) arrived one by one and the meeting was held. This bank is already quite experienced and each bank member has a specific role to play: one takes notes of everything that happens during the meeting, another handles the internal savings, a third one is in charge of the reimbursement of Nuestras Huellas’ loans... Mercedes explained to us how the banks work and what the women were doing around the table, and the “socios” answered our numerous questions. The “banco communal” represents a real bank for the local community as its members loan money to one another but also to their relatives that can’t access the regular banking institutions. We left the gathering amazed by those women who manage their own business and their household, while being fully involved in the community bank’s network.


On the next day, we got up at dawn as the second bank we visited with Paula was more than 2 hours away from our apartment, and the appointment was at 9am. Waking up at 6am was tough, but we forgot it as soon as we met Paula who was so kind. Paula was herself a “socia” of a Nuestras Huellas “banco comunal” before becoming the coordinator of 17 community banks for the organization. We went to the bank “Mujeres Luminosas” and were welcomed by joyful and nice women. It is a more recent bank; therefore the members are just starting to loan money and are still guided by Paula. We were lucky to be present for their first external loan. This meeting was very complementary to the previous one and just as interesting. We have been warmly integrated, which is all the more touching that we are complete strangers to them, who know each other very well and discuss very sensitive financial and personal topics during these meetings.


We really enjoyed these two experiences in the barrios, and we are now more than ever highly motivated to do our best to help Nuestras Huellas assess their impact on the socio-economical situation of the “socias” and their families.



bottom of page